Décarbonation. Tout le monde a ce mot à la bouche. Chez iscal, nous agissons pleinement pour réduire notre empreinte carbone dans notre usine mais cela ne suffit pas. Nous cherchons à influencer positivement nos partenaires. En unissant nos forces avec toute la filière betteraves & sucre belge, nous organisions la semaine dernière une deuxième édition de plan B. La thématique était claire : comment décarboner la culture betteravière ?
Des solutions existent
Iscal croit en l’avenir du secteur betterave & sucre. C’est pourquoi nous avons une nouvelle fois uni nos forces autour de ce projet avec les 3 autres acteurs du secteur belge : la CBB (Confédération des Betteraviers Belges), la Raffinerie Tirlemontoise et l’IRBAB (Institut Royal Belge pour l’Amélioration de la Betterave).
Les agriculteurs jouent un rôle primordial dans l’existence de notre filière. Sans betterave, nous n’irons pas bien loin. Cependant, nos valeurs et la législation nous poussent de plus en plus à adopter des attitudes vertueuses. Ensemble, nous avons profité d’un moment de répit dans le calendrier bien chargé des agriculteurs pour leur donner l’occasion de mieux s’informer sur les différentes techniques de décarbonation de leur culture.
2e édition – Plus grandes ambitions
L’édition de fin 2022 était on ne peut plus générique. Elle visait à présenter la filière dans son ensemble et donner quelques perspectives d’avenir. Le public était composé d’agriculteurs, mais aussi de partenaires variés. Cette année, nous nous sommes concentrés sur les agriculteurs et sur la thématique de la décarbonation.
Après une introduction donnée par Bruno De Wulf (CBB), nous avons abordé les différents éléments à prendre en compte pour la décarbonation en faisant la part belle aux études ‘LCA’ | Life-Cycle Assessment. Marie Gilard (IRBAB), a ensuite présenté les résultats d’une enquête auxquels 10% (700) des betteraviers belges ont répondu. L’azote étant un des facteurs les plus importants dans le bilan carbone d’une ferme, cette enquête visait à faire le bilan de son usage en donnant des perspectives d’évolution. Les deux dernières présentations abordaient l’état des sols dans chaque région belge ainsi que l’impact des techniques culturales pour le carbone dans les sols par Jeroen Meersman (Gembloux Agro-Bio Tech)
Les échanges et débats furent instructifs pour les près de 300 agriculteurs wallons et flamands présents sur place ce mardi 20 février. Côté organisateurs, nous marquons déjà notre intérêt d’organiser une 3e édition, avec des thématiques toujours plus concrètes, pour aider chaque agriculteur belge à jouer un rôle encore plus central dans notre paysage.
Par Brieuc
administrator