Visite virtuelle
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Bâtiment administratif
Tout petit à côté de l’usine, notre équipe d’une vingtaine d’employés administratifs n’en est pas moins indispensable pour le bon fonctionnement de tout le Groupe Iscal.
Le parking situé juste devant est celui de tout le personnel mais aussi le point d’accès lors des visites guidées.
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Pesée – bâtiment agronomique
Chaque transport entrant ou sortant vient longer ce bâtiment pour passer sur une de nos trois zones de pesée. C’est ainsi que nous pouvons déterminer précisément le chargement de chaque matière entrante ou sortante.
A l’intérieur du bâtiment se trouve l’équipe agronomique en contact avec pas moins de 2500 planteurs à travers les bassins de l’Yser et de l’Escaut.
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Tare
En période de campagne, chaque transporteur de betteraves passe le long de ce bâtiment et un carottage est effectué dans sa benne. De cette cinquantaine de kilos prélevée des dizaines de tonnes, nous mesurons précisément la quantité de résidus des champs puis la quantité de sucre contenue dans ces betteraves. En combinant ce taux au poids de pesée, nous pouvons ainsi rémunérer précisément chaque agriculteur par chargement livré.
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Bascule
Cette plateforme est une véritable plaque tournante durant la campagne. De 4h à 23h des camions se suivent pour déverser des betteraves par dizaines de tonnes dans 4 bouches. Deux d’entre elles mènent directement à l’usine tandis que deux autres redirigent les betteraves vers la cour.
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Cour/Parc à betteraves
C’est l’endroit où nous stockons les betteraves quand elles ne sont pas acheminées directement vers l’usine. Ce parc à betteraves nous permet d’avoir un approvisionnement continu vers l’usine via un système hydraulique (24h/24h 7 jours sur 7). Au total nous pouvons y accumuler 20.000 t de betteraves ce qui représente un peu moins de deux jours de production complète.
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Nettoyage
Imaginez un enchaînement des plus grandes machines à laver que vous ayez vu. Long de plusieurs dizaines de mètres, notre processus de nettoyage va injecter de l’eau, froide puis chaude, dans de grands tambours. Nous parvenons au fur et à mesure à nettoyer les betteraves de la terre provenant des champs et d’en retirer les cailloux ou autres types de déchets.
Nous y récupérons aussi les herbes et autres éléments végétaux. Ceux-ci sont récupérés par différents partenaires qui les utilisent pour créer du biogaz dans ce qu’on appelle des digesteurs.
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Bassins de décantation
Dû au nettoyage des betteraves, il y a énormément de terre dans l’eau. Les bassins de décantation permettent de déposer la terre dans le fond de ces bassins que nous venons ensuite curer en intercampagne afin qu’ils ne se rebouchent pas d’année en année.
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Station d’épuration
Une betterave contient pas moins de 75% d’eau ! Au total, sur une campagne, toutes ces betteraves représentent plus de 900.000 mètres cubes d’eau. Nous utilisons cette eau dans notre processus mais nous ne pouvons tout conserver indéfiniment sur notre site.
Situés à quelques kilomètres de l’Escaut, nous avons donc la possibilité de rejeter ponctuellement de l’eau dans ce fleuve. Évidemment, avant de rejeter cette eau, nous assurons la qualité de celle-ci via une station d’épuration.
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Tours de diffusion
Au nombre de 3, ces tours sont une des choses que l’on remarque directement en entrant sur notre site.
Concrètement, imaginez que chaque tour accueille une vis sans fin géante. D’en haut s’écoule de l’eau et d’en bas viennent les cossettes, betteraves découpées en forme conique/faitière. Au fur et à mesure que ces cossettes sont élevées, elles se vident de leur sucre qui est transféré dans l’eau.
C’est ce jus clair et sucré que nous récupérons en bas des tours et qui continue ensuite son chemin dans l’usine.
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Silos à pulpe
Ils sont au nombre de 2. Les silos permettent aux agriculteurs de venir eux-mêmes chercher des pulpes pour le bétail. Les silos sont alimentés via un long transporteur venant directement des presses. Si vous en avez l’occasion, la vue d’en haut sur l’usine vaut la peine… mais attention au vertige !
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Stock de calcaire et coke
Il faut l’admettre, on ne s’attend pas à tomber sur des grands tas de cailloux quand on visite une usine de raffinage sucrier. Ces 2 énormes tas sont cependant indispensables et forment un élément clé de notre filtration durant le processus de raffinage.
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Four à chaux
Avoisinant les 60m de haut, cette tour est visible de loin. Il s’agit en fait de notre four à chaux qui nous permet de fabriquer du lait de chaux à partir de pierres calcaires et de coke. De plus, nous récupérons une partie du CO2 produit pour venir l’incorporer plus loin dans le process afin d’épurer notre jus sucré.
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Usine
Ce n’est qu’en se baladant de long en large et de haut en bas dans notre usine que vous parviendrez à vous y retrouver. Haute de 4 étages et comptant de nombreux demis étages, les passerelles et escaliers, c’est en se perdant dans son dédale qu’on peut imaginer la complexité de tout ce processus.
Sauriez-vous deviner combien de kilomètres de câbles et tuyauterie sont concentrés dans ces quelques centaines de mètres carrés ?
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Ecumes
Durant la filtration de notre jus sucré, nous récupérons de nombreux éléments organiques. Suite à l’intégration de la chaux dans notre processus, toute cette boue de filtration devient extrêmement intéressante pour quiconque veut stabiliser le ph de son champ par exemple.
Nous récupérons alors cet agglomérat, le séchons, le pressons et il devient des “écumes”. Celles-ci sont emportées par nos planteurs qui les épandent ensuite sur leurs champs fraîchement retournés.
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Evaporation
On dit souvent qu’une sucrerie c’est une usine à vapeur. Quand on voit les nuages qu’on crée en période de production, c’est probablement vrai !
Cependant, aussi fiers que nous puissions être de contribuer modestement aux nuages belges, nous préférons récupérer ces vapeurs chaudes pour l’utiliser à différentes températures à différents points de notre processus.
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Station anaérobie
C’est grâce à ces stations anaérobie que nous produisons du biogaz. Comme expliqué au point ‘Nettoyage’ (6), nous récupérons les eaux de nettoyage légèrement chargées en sucre dû au contact des betteraves. Des milliards de bactéries qui viennent ensuite “manger” ce sucre en nous aidant à purifier nos eaux de bassins et à produire de l’énergie combustible. Merci aux bactéries anaérobies !
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Tanks à sirop
Au nombre de 6, ces énormes tanks blancs savent stocker des milliers de litres de sirop sucré. Pourquoi conserver ce sirop ? Nous recevons simplement trop de betteraves durant la campagne pour pouvoir toutes les traiter complètement d’un coup. Nous leur faisons tout de même passer les premières étapes du processus jusqu’à ce que nous obtenions du sirop.
Ce liquide sirupeux est alors stocké jusqu’à la mi-mars ou nous relançons notre usine et les vidons en 3 mois.
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Silos à sucre
Nous avons 2 silos à Fontenoy. Le petit a une capacité de 6.000 t et l’autre sait accueillir jusqu’à 40.000 t. En septembre 2021, nous commençons la construction d’un nouveau silo de 80.000 t.
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Village de Fontenoy
Situé à moins d’un kilomètre de notre usine, le village de Fontenoy entretient une riche culture. Ce village et notre site furent en effet englobés dans la bataille de Fontenoy de mai 1745. Près de 100.000 hommes de presque toute l’Europe occidentale de l’époque se sont alors affrontés sur ces quelques kilomètres carrés. La victoire alla aux Français de Louis XV et fut le début d’une conquête de 2 ans des Pays-Bas autrichiens de l’époque.
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Champs
Il y a une raison pour laquelle on retrouve les sucreries au milieu des champs. Une betterave arrachée du sol perd peu à peu sa teneur en sucre. Historiquement, le transport était bien plus compliqué qu’aujourd’hui. Il fallait donc se hâter pour amener les betteraves à la sucrerie, d’où les proximité entre champs et usine.